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Benjamin Netter, fondateur d'entreprises prometteuses

29 juillet 2020 {CARRIERE}
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Benjamin Netter, Alumni d’Epitech Paris promotion 2012, est le co-fondateur de October, classée dans le Next 40 des 40 start-up françaises les plus prometteuses et Riot, récemment incubé au très sélectif Y Combinator près de San Francisco.

 

 

L’informatique : une évidence

Les parents de Benjamin achètent un ordinateur très tôt et il se passionne pour Internet dès ses 9 ans et code ses premiers sites en php. Il ne s’est jamais arrêté ensuite.

« Ce qui m’a toujours plu dans le web et la programmation, c’est de pouvoir créer quelque chose en un week-end qui sera potentiellement utilisé par des centaines de milliers de personnes une semaine plus tard. Cela m’est arrivé lorsque j’étais en première année d’Epitech. J’ai crée en 3 jours une application Facebook « Questions réponses entre amis » qui a généré 500 000 utilisateurs au quotidien. Malheureusement, Facebook m’a banni ensuite car j’utilisais trop la fonction notification. »

Sa scolarité à Epitech

Attiré par un enseignement par la pratique, Benjamin rejoint Epitech. Même s’il a passé 8 ans à coder en dehors de l’école, il s’aperçoit très vite, suite à la Piscine, qu’il est loin de savoir programmer de manière professionnelle. Epitech lui apportera la rigueur et l’assurance de pouvoir faire n’importe quoi techniquement.

En effet, en première année, il doit faire un Ray Tracer, bien au dessus de son niveau, avec une grande liberté pour implémenter le projet et aucune idée de comment le réaliser. Pourtant, un mois plus tard, le résultat est là.

Le challenge est aussi présent avec le jeu Wolf 3D :

« Dans l’énoncé, on nous demandait une version basique à programmer : le personnage devait seulement se déplacer dans un labyrinthe. Une compétition amicale s’est alors mise en place : j’avais envie de faire le meilleur de la promo, celui qui se rapproche le plus possible du jeu vidéo. »

Benjamin garde également un bon souvenir de sa quatrième année où il est parti étudier l’Intelligence Artificielle à Montréal.

« C’était culturellement intéressant de sortir du cocon d’Epitech. Les universités là-bas sont démentielles : ce sont de vrais campus. Cela sort de ce qu’on a l’habitude de vivre et l’enseignement était très théorique. »

Son premier poste en start-up

Il reste 3 ans chez Ykone : d’abord en stage de 3ème année puis à mi-temps et signe un CDI avant la fin de sa cinquième année.

Ykone est une start-up qui déploie d’abord un pure-player sur la mode avant de pivoter et devenir l’un des pionniers du marketing d’influence pour les blogueurs.

Benjamin travaille avec une équipe de 4 développeurs, d’abord sur le site web puis sur la plateforme qui permet de mettre en place la publicité sur les blogs. Ensuite, il a l’initiative de développer un répertoire des influenceurs pour les mettre en relation avec les marques.

Les débuts dans l’entrepreuneuriat

Pendant Ykone, Benjamin participe à un hackathon mondial du réseau social qui permet à l’époque de se géolocaliser : Foursquare. Les développeurs participants au concours doivent proposer un outil autour de leur application.

Benjamin créé un site « Plan Your Next Trip  »  qui permet de calculer l’itinéraire automatisé dans une ville pour un week-end : où petit déjeuner, quoi visiter, la boutique sympa où aller… Il gagne le hackathon et est invité à NYC rencontrer les équipes.

Benjamin interprète cela comme un signal pour se lancer et réinventer le guide du voyage papier en numérique. Il quitte son travail chez Ykone et s’y consacre pendant deux ans.

« Je passais mes journées à coder, j’étais jeune et seul : c’est compliqué d’entreprendre seul. »

En parallèle, sur la même thématique, il crée Somewhere : un site qui envoie aléatoirement dans un des plus beaux endroits du monde avec les photos les plus récentes d’Instagram. Ce projet lui vaut pas mal de presse et il rencontre Olivier Goy, qui recherche un associé technique pour créer October : l’aventure commence.

Le succès d’October

Olivier Goy avait déjà un background financier avec son entreprise 123 Investment Managers où il gérait les fonds de plus de 60 000 particuliers. S’inspirant du modèle américain et voyant la loi du financement participatif arriver en France en 2014, Olivier et Benjamin créent October, qui permet de prêter de l’argent aux entreprises qui veulent investir, les fonds venant de particulier.

Benjamin se retrouve alors à monter une équipe de 15 développeurs pour gérer tout l’aspect technique de l’entreprise qui connaît une forte progression en 6 ans : déployé dans 5 pays, 110 salariés, 7 millions d’euro levé la première année puis 32 millions la quatrième…

Benjamin n’hésite alors pas à faire appel à des développeurs Epitech :

« Les développeurs d’Epitech sont une valeur sûre : ils ont beaucoup de rigueur et c’est ce que je demandais à mon équipe : quand on gère des centaines de millions d’euros par an, on a pas le droit à l’erreur ! »

Riot : son nouveau projet

Une part de son travail chez October est de protéger la société contre les cyber-attaques, il se passionne pour le sujet et a l’idée de son nouveau projet Riot

« J’envoyais aux équipes en interne des fausses attaques par mail afin de savoir qui avait le plus besoin d’entraînement. Je me suis rendu compte que cela était très utile et qu’on pouvait améliorer le niveau de compétences des employés sur ce risque difficile à prévoir. Il faut savoir que le phishing est la cause numéro un de brèche de données. Quand on est une société, on n’a pas envie que les données confidentielles de nos clients soient divulguées. »

Benjamin envoie alors un dossier à Y Combinator, l’incubateur qui a hébergé des sociétés comme Airbnb et Dropbox. Il quitte alors October pour saisir sa chance car seulement 1% des start-up sont admises dans cet incubateur où il restera trois mois à Mountain View, près de San Francisco. A la fin de cette période, il lève 2 millions d’euros, revient en France et commence à constituer son équipe. Riot est la possibilité pour les entreprises d’entraîner leurs employés afin qu’ils deviennent leur meilleur atout sécurité.

Toujours plus loin

Parallèlement à ça, Benjamin investit temps et argent dans les start-up Pampa et Leeto. Il est aussi mentor pour conseiller et accompagner des start-up incubées.

« C’est plus facile de donner des conseils quand ce n’est pas ta propre boîte : tu as des idées évidentes que tu n’as pas quand tu as la tête dans le guidon. On trouve alors des solutions plus facilement. »

Nul doute que Riot n’est qu’au début d’une belle aventure et que Benjamin qui aime associer la technologie à plusieurs domaines aura encore beaucoup d’idées de projets à créer dans le futur.




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